Les Lettres des uns sont aussi celles des autres.
© Pierre Cester - CLAE / Salon du livre et des cultures - Luxembourg, 2018. |
Le livre à toujours sa place parmi nous et avec le Salon du livre et
des cultures, nous le célébrons au Festival des migrations, des cultures et de
la citoyenneté. C’est une des pierres culturelles lancée dans le champ de la
représentation des immigrations au Luxembourg, souvent imaginée comme une
simple histoire sociale. Les stands littéraires des associations, des
libraires, des éditeurs qui nous accompagnent, pour certains depuis le début de
cette aventure, ouvrent depuis toujours le bal, dès l’entrée de notre
manifestation, pour indiquer, souligner, revendiquer l’universalité des lettres
des uns et des autres. Si le livre résistent mieux aux temps modernes numérisés
c’est parce que les littératures restent modernes. Les écrivains que nous
invitons avec les acteurs associatifs donnent de l’âme à l’installation des
immigrations au Luxembourg. Les associations issues de la migration disent ainsi
leur attachement à la terre d’origine et font aussi culture au
Luxembourg. Dans cette relation, avec le
temps des générations, les départ et les arrivées se croisent, les origines se
conjuguent, les terre d’appartenances et les sols de références se tissent, les
lettres des uns sont aussi celle des autres. Les géographies littéraires se
superposent au Salon du livre et des cultures du Luxembourg.
RJP. Editorial, Salon du livre et des cultures, Luxembourg, 2018.
31-01-2018.
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