Les littératures disent l’inintelligible


Les littératures viennent au Luxembourg faire salon et faire écho aux immigrations qui sont installées ici pour certaines depuis des décennies. Le salon du livre et des cultures couvre à chaque édition un champ des possibles car les écrivains invités, les éditeurs présents, les auteurs participants, les libraires installés au festival, les associations partenaires disent chacun à leur manière un monde en devenir, en transformation, un monde bouleversé, inquiet, questionné, abasourdi, inintelligible. Comme il est difficile, à peine sortis de nos pensées nationales, d’accepter ce qui se métisse en nous et dans nos sociétés. Ce mouvement très ancien s’est accéléré ces dernières années et le monde perd de sa lisibilité car il nous manque encore les références qui traduisent les changements. Les rencontres littéraires, autour d’une œuvre, d’un écrivain, de plusieurs auteurs parfois vont éclairer tous ces impossibles ou presque. D’Italie, du Monténégro, de Bosnie, d’Espagne, d’Albanie, du Luxembourg, du Portugal, de France, de Suisse, de Grèce, du Pérou et de bien d’autres pays, les littératures vont nous dire une manière possible d’entendre et de lire le monde. Pour le comprendre essayons, avec patience, de le faire ensemble.

Edito - 17ème Salon du livre et des cultures à Luxembourg - mars 2017.
RJP/CLAE 

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