La nationalité pour envisager un devenir commun

Le Clae a pris connaissance de l’avant-projet de loi sur la nationalité présenté le 8 octobre par le ministre de la Justice, Félix Braz. Cet avant-projet, grâce entre autres à la réintroduction de l’acquisition de la nationalité par option et les dérogations accordées aux personnes apatrides et réfugiées, se conforme à la Convention européenne sur la nationalité, que le Luxembourg a signée en 2008.

Le Clae se félicite que de nombreuses dispositions, telle que l’introduction du droit du sol pour lequel il milite depuis le début des années 2000, aient trouvé place dans un texte qu’il juge équilibré. Nous souhaiterions par ailleurs que ce droit du sol soit élargi au niveau européen.

Le Clae tient à rappeler que la nationalité ne doit pas être considéré comme un privilège mais rester un droit et estime que l’ouverture de ce droit ne met pas en péril l’ « être » luxembourgeois. Au contraire, elle renforce les liens entre tous les citoyens et relie l’histoire du Luxembourg pour un devenir commun.

Le Clae demande qu’un consensus politique, tant au niveau de la majorité que de l’opposition, soit trouvé autour de cet avant-projet de loi et souhaite que le discours public distingue bien le dépôt de ce texte de l’émotion parfois négative que soulève actuellement l’arrivée des réfugiés en Europe et au Grand-Duché.

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